Martha Gey

Danseuse

Dans la compagnie jusqu’en 2016

Née en 1953, Martha Gey est danseuse, chorégraphe et pédagogue.

Depuis toute petite, Martha Gey n’a cessé de croire que sa passion pour la danse mènerait sa vie. Elle part à la découverte du corps et des courants de danse contemporaine, à l’écoute de sa nature profonde et dans une danse qui la construit.

En 1988, elle fonde La Compagnie Écoute s’il danse avec sa sœur, Katy Gey.

Entre stages et formations, elle trouve ses maîtres, et ses compagnons de voyage. Elle est sur sa voie, en quête d’une danse vivante humaine, alliant technique, engagement et liberté, mêlant improvisation et composition.

Elle trouve ainsi son identité gestuelle et son écriture chorégraphique. Son goût prononcé pour la recherche, l’expérience, la création, la font aller vers des artistes de tout horizon et vers un public large. Elle est touchée par les partages de leurs points de vue, leur singularité de corps, les nouveaux langages et la richesse que cela déclenche.

En 1995, elle s’investit dans la “danse à l’école” au sein du département de la Savoie, en menant une réflexion sur une approche artistique et pédagogique en étroite collaboration avec les enseignants et plaçant l’enfant au cœur de son projet.

Ces rencontres l’interpellent et lui donnent la possibilité de mesurer les enjeux et les apports de la danse au sein de l’institution scolaire, d’en palper ses effets quand elle respecte la créativité et l’expression de chacun.

À cette étape, lui vient le souhait d’accompagner d’autres publics spécifiques, personnes âgées, valides ou invalides et enfants en difficultés. Elle s’inscrit alors dans une formation de danse-thérapie, puis d’art-thérapie notamment vers les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pour être au plus juste et au plus près de leur besoin.

Depuis 1992, elle collabore avec des artistes de différents milieux, théâtre, cirque ou encore musique. C’est ainsi qu’en 2011 elle assure la chorégraphie de L’empereur de la perte de Jan Fabre mis en scène par Antoine Guillot. Ensemble, ils travaillent à la création d’un spectacle qui mettra en exergue leurs parcours intimement liés.

Aujourd’hui, elle a appris l’indépendance, jusqu’ à se dégager des empreintes techniques. La danse qu’elle propose, pose la question du langage des corps, intime et vrai, quelque soit l’âge et le public pour une danse qui mène à l’essentiel, profondément humaine et originale.