✂️ Couturière à la Fondation Agnès b : naissance d’une revue interartistique

Le 6 décembre 2026, à la Fondation Agnès b. à Paris, s’est tenue une soirée remarquable : le lancement de la revue Couturière, une publication semestrielle portée par une équipe plurielle d’artistes, de penseurs et de critiques qui cherchent à tisser des liens nouveaux entre disciplines, esthétiques et récits du présent.

Revue d’esthétique et d’interartialitéCouturière se donne pour mission d’explorer les résonances, les croisements et les héritages sensibles entre arts vivants, arts visuels, littérature, arts numériques et sciences humaines — un espace de pensée collective où les formes se répondent sans hiérarchie, et où l’art est pensé autant dans ses gestes que dans ses imaginaires.

La soirée de lancement a réuni des voix marquantes qui participent à cette aventure éditoriale :
– Isabelle Barbéris, directrice de publication, qui trace le cap théorique et poétique de Couturière ;
– Parya Vatankhah et Laurent Garreau, co-directeurs du numéro autour des Présences artistiques iraniennes, qui ont introduit des lignes de force essentielles du projet ;
– et d’autres contributeurs, artistes et chercheur·e·s, engagés dans cette écriture collective qui déborde les frontières classiques de la critique pour interroger les actes mêmes de création.

Ce lancement à la Fondation Agnès b. n’était pas seulement un moment de présentation formelle : il se voulait une célébration de la pensée en acte, une invitation à considérer le rôle de l’art comme espace de résistance, d’émancipation et de réinvention — un geste qui se prolonge bien au-delà de la page imprimée.

La revue Couturière, éditée par Classiques Garnier et soutenue par le fonds de dotation Agnès b., incarne cette volonté de faire dialoguer savoirs et pratiques, esthétiques anciennes et contemporaines, mouvements politiques et gestes poétiques dans un même souffle critique et créatif.