Aurore Leduc

Éclairagiste / Scénographe

Dans la compagnie jusqu’en 2018

Touche à tout…bricoleuse de l’extrème et de l’interne, tisseuse de ponts entre sensible et perceptible. Aurore se forme à l’environement lumineux sur le terrain au fil de ses précieuses rencontres. Elle sera pour un temps l’assistante d’Annie Leuridan autour de la Cie Contour Progressif, puis d’Eric Soyer sur un projet de la Cie Zaoum, et enfin de Cathy Olive autour de Blanca Li… Elle tente d’articuler ses travaux autour des notions de transformation et de renouveau, elle développe des projets dans lesquels la matière lumineuse joue parfois avec les perceptions. La lumière devient un corps sensible au plateau au même titre que la scénographie ou l’artiste en jeu. Aurore sévit au sein de compagnies de théâtre, cirque et danse contemporaine en France et en Belgique. Elle initie ou participe à des projets en collaboration avec des artistes de tous bords chemins faisant ; illustrateurs, plasticiens, metteurs en scène, scènographes, musiciens…

RVB3 / «Total Masquerade» : deux dispositifs nés de l’envie de travailler avec l’artiste Silio Durt.
Ils explorent ensemble les relations entre synthèse additive (relative à la lumière) et synthèse soustractive (relative à l’impression).
Des LEDs de couleur varient à l’intérieur de dispositifs imprimés en sérigraphie, laissant apparaître des images différentes à chaque changement de lumière. Les images s’emparent ainsi d’une nouvelle dimension, et offrent au spectateur une multitude de visuels potentiels à partir d’une seule et même impression.

#669 : une performance interactive qui lie danse, musique et lumière.
Marine Kloc (Artiste plasticienne), Julia Berrocal (Artiste chorégraphique), Simon Leopold (Artiste musicien).
Elle propose un espace, un croisement où se mèlent brutalité mécanique et spontaneïte corporelle.
En marge de nos visions du corps, #669, tisse une trâme d’aprés les notions de mise en danger et de libération.
Images collectives, conscientes et inconscientes y sont explorées.
Un corps mené à l’état de transe met en crise nos perceptions.

«Rechercher l’excès, l’égarement, le désordre paroxystique, la liberté sans limites afin d’acquérir dans la transe la souveraine disposition de soi qui confine à la folie»
George Bataille

ARCEO E.34519 C.A233 est une pièce de théâtre-dansé en sept tableaux, pour une danseuse-comédienne et cinq acteurs-musiciens, initiée par Géraldine Mercier.
En latin ARCEO signifie à la fois «contenir», «enfermer» et «tenir écarté».
L’ambivalence de cette définition interroge…
Il va s’agir d’explorer son contenu, ses enjeux, ses frontières, à travers la construction d’une écriture dramatique, chorégraphique, sonore et lumineuse. Explorer l’enfermement mental autant que corporel, l’exclusion sociale autant que la folie.

Explorer la confusion, et l’impossibilité d’agir qui en découle, à partir d’un personnage féminin qui se débat au milieu d’individus incarnant tour à tour les rôles d’alliés et d’oppresseurs.

La rencontre avec une équipe et l’alchimie qui s’en dégage ainsi que l’engagement sensible du propos souvent social et géopolitique guide souvent l’écriture et la présence du corps lumière à travers son travail.