Guillotine

Guillotine

Texte, jeu et mise en scène : Antoine Guillot

Dramaturgie : Dominique Oriol
Direction d’acteur : Isabelle Roux-Lalisban
Responsable technique : Jérémie Buatier
Régie : Camille Dégeorges Ruffelaere
Scénographie : Antoine Guillot et Jérémie Buatier
Chargée de diffusion : Katia Dalloul
Accompagnement travail corporel : Christelle François
Communication : Elodie Pouzol
Avec la complicité de Claire Marie, Marjolaine et Alery.

Production : La Compagnie Caravelle
Co production : Pôle Centre culturel du pays d’Alby sur Chéran.

Avec le soutien de Bonlieu Scène nationale d’Annecy (74), des Ateliers Sauvages d’Alger – Wassyla Tamzali (Algérie), du Pôle Centre culturel du pays d’Alby sur Chéran (74), PJJ Savoie et Haute-Savoie, Malraux Scène nationale de Savoie (73), La Fabrique de La Base – Tiers lieu de l’espace Malraux à Chambéry (73), la Région et la DRAC Auvergne Rhône-Alpes et le Département de la Savoie.

La Compagnie Caravelle est soutenue par son cercle des mécènes, par la ville d’Aix-les-Bains, le département de la Savoie, la Région et la DRAC Auvergne Rhône-Alpes.

Photographies :  Théo Arifont
Captation et réalisation vidéo : Milhan Jousseaume

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Synopsis

Un homme laissé pour mort sur le trottoir, se réveille pris au piège dans son corps, paralysé. Il témoigne de la reconquête de son être attenté, abîmé et contraint. Face à cette agression gratuite, il déclare la guerre au monde indifférent. Son corps se fait alors martyr, exemplaire, combattif. Entrant dans l’arène sur un requiem, il mène son combat final, tel un animal entre la vie et la mort, dans une transe corporelle qui dépasse les mots et le propos.

Note d’intention

 Il est ici question d’ausculter ce que l’état atrophié d’un corps déséquilibre dans la construction d’une identité. Comment notre corps, son état et la façon dont il traverse le monde dans lequel nous vivons, façonne ce que l’on est, qui l’on est ?

Crier au monde un furieux désir de vie. La sensation d’être mort une première fois. De vivre une injustice. D’être abandonné par son corps mutilé par les coups, contraint par la paralysie. C’est après une violente agression que s’est imposé le besoin de porter ces sensations sur scène. Non pas pour parler de la réalité d’une histoire individuelle, déjà fantasmée par l’exercice d’écriture, mais bien pour plonger dans cette intimité profonde pour largement dépasser le « je ». En partant du principe que toute identité est narrative, qu’il n’y a pas d’identité sans les histoires qui la racontent, la démarche consiste à raconter. Raconter pour trouver, donc, qui est ce corps abîmé.