Génocide mon amour

Mise en scène Antoine Guillot
Texte Antoine Guillot & Killian Salomon
Jeu Antoine Formica
Danse Martha Gey
Piano Karine Vartanian

En partenariat avec la compagnie Écoute s’il danse, Art’Vest, la ville, l’office de tourisme et le conservatoire d’Aix les Bains et Amistad Prod SAS.
Avec le soutien de Carnet d’Art, Off Prod, l’Insolite, Ana Pianos, l’Hebdo des Savoie, la SARL Madelon, les Trésoms et la Chocolaterie Sébastien Fautrelle.
 

Texte publié chez Carnet d’Art éditions

Génocide mon amour propose une rencontre inédite entre les arts du théâtre, de la danse et de la musique.

Génocide mon amour est une création originale de Antoine Guillot, auteur, metteur en scène et Directeur Artistique de La Compagnie Caravelle. Il invite Killian Salomon pour l’écriture, ce qui permet de consolider une conscience collective du monde en lui donnant une forme poétique ; Antoine Formica pour le jeu, ce qui offre une sublimation du texte par une approche de jeu très sensorielle ; Martha Gey pour la sensibilité du corps qui donne de la hauteur au propos et nous ouvre un autre angle d’attaque sur cette pièce complète ; et enfin, Karine Vartanian, pianiste, Troisième disciple de Léonid Nicolaïèv de l’École Russe de Saint Pétersbourg, qui crée une dimension musicale colossale de part les compositeurs interprétés.

Synopsis

Je te regarde mourir à petit feu depuis la nuit des temps.
Aujourd’hui c’est à ton tour de regarder mourir ton enfant.
Ta créature agonisera et tu trouveras ça beau.
Ce n’est pas un accident si je pars ce soir, c’est une longue agonie.
Le bouquet final de ta maladie la plus haineuse.
Mon admirable débris, le monde est plus vieux que nous mais le monde, lui, il ne meurt pas encore.
Il a été plus fort que nous.”

Génocide est amoureux de l’humanité. Il l’invite à passer une dernière soirée ensemble avant qu’il ne se suicide pour, enfin, laisser la belle humanité vivre en paix. Très vite, Génocide se rend compte qu’il ne peut pas mourir tant que l’humanité vit. Deux solutions s’offrent alors à lui, laisser les choses comme elles sont, ne pas toucher à l’ordre établi, ou faire ce pourquoi il existe et faire le plus grand génocide de son histoire, se génocider lui-même avec l’humanité. Peut-être assisterons nous à l’apocalypse…Toujours est-il que, marqué de ses cicatrices, le monde change, et c’est de ça dont il s’agit lorsque l’on parle de l’amour de Génocide.