Paradis Perdu

Une création originale de et avec Antoine Guillot
Dramaturgie : Dominique Oriol
Diffusion & développement : Peggy Viola
Spectacle produit par La Compagnie Caravelle avec le soutien financier de la Région Auvergne Rhône-Alpes, le Département de la Savoie, le Département de la Haute-Savoie et la Ville d’Aix-les-Bains (73), en partenariat avec l’Auditorium de Seynod-Annecy (74), le CHS de Bassens (73) et l’Institut Français d’Alger (Algérie).
Après le spectacle, on joue les prolongations avec l’équipe artistique qui vous propose un temps d’échange.

Synopsis

Paradis Perdu offre une terre d’asile et un espace de parole à ceux qui, d’ordinaire, s’en voient privés. Dans chaque pli, chaque creux, chaque mouvement, résonnent dans un jeu de reflets et d’échos les histoires de personnages plongés dans le chaos du monde.

Note d’intention

Cette version de Paradis perdu N°7 – 2020 est la poursuite d’une recherche de douze ans maintenant. Projet d’expérimentation qui explore depuis ses débuts, les limites de la liberté du comédien sur scène et son ancrage dans le monde dans lequel nous sommes plongés. La nature du spectacle est donc évolutive, tout comme le monde et le créateur du spectacle qui, tous deux, bougent.
Le postulat initial est de raconter des histoires pour créer des identités. Toute identité est narrative, il n’y a pas d’identité sans les histoires qui la raconte. Ainsi, l’artiste créateur a le pouvoir de sortir du néant, d’extraire du chaos, des humanités qui servent alors à la complexification de notre regard sur le monde. Regarder, écouter des histoires pour distancier l’émotion et la comprendre, pour dire et entendre ce que nous ne savons pas encore comment dire, décaler le regard de celui qui regarde, enrichir les humanités qui se partagent dès lors.
Le comédien est seul, il traverse, tel un troubadour et sa valise, dans le fracas d’une performance sensorielle, émotionnelle et physique, une fable du monde plus ou moins improvisée au moment de la représentation. Lui sont donnés plusieurs matériaux de base sur lesquels baser l’élaboration des douze tableaux à porter pour la représentation. Situations et personnages précis, concepts idéologiques, textes écrits et interprétés avec plus ou moins de liberté sur la langue, etc…
Le monde bouge, nous nous vieillissons. Cette version de Paradis perdu se nourrit à la fois des regards et ponts créés lors de collaborations diverses à travers le monde mais également de différents travaux d’écritures d’autres projets. En sort une subjectivité affirmée qui a pour dessein de dépeindre une humanité qui assume que nous soyons tous sœurs et frères de conditions sociales, morales, historiques et donc, d’avenir.

Photographies : Matys Gargiulo pour La Compagnie Caravelle