On commence par la fin

Une création originale de Martha Gey et Antoine Guillot

En partenariat avec Ecoute s’il danse, la ville et l’office de tourisme d’Aix les Bains.

Texte publié chez Carnet d’Art éditions

On commence par la fin est la rencontre entre deux OnCommenceParLaFin_WebCAgénérations qui se complètent ; une transversalité et un dialogue entre deux disciplines artistiques.
On commence par la fin est une création originale de Antoine Guillot, auteur, metteur en scène et Directeur Artistique de La Compagnie Caravelle. Il s’associe avec Martha Gey pour mettre en scène la sensibilité du corps,  donner de la hauteur au propos et ouvrir un angle d’attaque particulier sur cette pièce intime.

Créer un théâtre total et sacré.
La danseuse est enfermée dans un espace délimité duquel elle ne peut pas sortir.
Elle n’a qu’un appui sur lequel elle peut se reposer, elle en a besoin pour sa vie quotidienne, son corps malade la contraignant à ne plus être ce qu’elle était. Il y a donc une vieille chaise qui n’a plus d’assise, elle ne peut pas danser avec et va devoir s’en libérer pour devenir ce qu’elle doit. Vivre avec son handicap, vivre avec cette sauvage douleur d’être Homme vieillissant pour être danseuse.

Le metteur en liberté navigue entre cet espace clos, le reste de la scène et la salle.

Revenir à un théâtre total et sacré ; la scène comme lieu duquel nous nous adressons aux Dieux et nous substituions à eux. La scène donnant les codes spatiaux temporels, seuls référents de l’obscurité du théâtre dans laquelle est plongée le public. Le spectacle se déroule autant sur scène que dans la salle. Nous sommes tous dans une même capsule nous emmenant à l’endroit précis indiqué par les propos et sensations émanés par la scène.

On commence par la fin est une création originale mêlant les parcours intimement liés de Antoine Guillot et de Martha Gey.

Les éléments accumulés depuis dix huit mois ont contribué à l’écriture de cette pièce.
Odes adressées à Elle, celle qui est vieille maintenant, celle qui dansait et danse encore ; Puis à Lui, celui qui est jeune et a sans doute terriblement peur de la mort puisqu’il en parle tout le temps et ne veut pas vieillir.
La construction du spectacle (diagramme) se fait dans la salle dans laquelle les spectateurs sont invités pour cette soirée. Il se fait en direct, en  improvisation contrôlée / performance.
Leurs rythmes différents sont moteurs du spectacle.

Synopsis

“Je t’écris pour te dire que ce matin je boite encore.
Alors je marche en conscience… et même si je sens une frustration de ne pouvoir faire ces pas de danse qui me manquent tant, je sens en moi une énergie singulière.
Je crois que l’idée de cette création avec toi vient à point… je me sens prête.”

L’une est danseuse, au soir de sa carrière, l’autre est metteur en scène, “qui cherche à être ce qu’il doit”.
Dans la relation qui lie ces deux artistes, le temps semble apparaitre comme une donnée fondamentale marquant un espace à la fois de frictions et de complicité.

Les thèmes du vieillissement, du corps, des artifices de l’art et de ses vérités explorent cette volonté inhérente à chacun de “devenir soi”.
Cette quête de sens et de liberté est illustrée à travers la danseuse et le metteur en scène, deux générations qui dialoguent, deux univers artistiques qui s’enrichissent.

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